Mardi 29 juin 2010 à 14:29

Je remercie l'équipe cowblog qui, grace à son efficacité, a pu récupéré mon blog au lendemain de sa disparition. :)

Un retour de Princess est peut etre à prévoir, nous verrons...

By princessvalium

Mercredi 5 novembre 2008 à 17:37

...où n'enterrons pas trop vite l'ours qui dort..

    Autant annoncer honnetement la polyvalence de cet article, qui me permettra tant à éviter la suppression inopinée de mon blog, de tester la -tant attendue- v3 et d'annoncer que je ne suis pas morte malgré un silence (certains diront inquiétant, tandis que d'autres se préparaient déjà à danser sur ma tombe) plutôt long mais néanmoins justifié.
    En effet, j'essaie désespérément de jongler entre mes 3 boulots, 3 sports, ma vie sociale et culturelle, et une tentative désespérante de master qui prend la voie bien dégagée sur l'horizon de l'échec, étant donné que je suis dans le flou total (ceci répondra aussi aux questions concernant mon sujet de master: oui il a été refusé il a donc fallu que je me rabatte sur ce qu'on a bien voulu me laisser faire -comprenez, ce qu'on m'a suggéré avec insistance.) Outre le sujet qui ne me passionne pas plus que la question de la reproductivité des poules migratrices d'Asie septentrionale, je me farcie aussi des cours inconsistants et inadaptés à notre parcours (Politique, Société et Discours du Domaine Anglophone -oui je sais...). A savoir, que nous n'avons qu'un seul cours en anglais, et qui, personnellement, ne m'inspire pas grand chose étant sur la civilisation (et mon sujet traitant de la litté), ajoutez les "cours de méthodologie de la recherche en littérature" qui n'ont de méthodologique que le nom, et encore, cours magistraux sur des théoriciens russes (oui oui) de 1917, ou sur la décortication d'une bibliographie de journal intime (tout ceci étant des cours pour les lettre,s dans lesquels on nous a fourrés, sans doute par soucis de nous fournir une raison aux quelques centaines d'euros versées à l'inscription. Notez je vous prie, que ces cours n'ont pas de barbare QUE le nom... Et nous pauvres anglicistes nous retrouvons mélés aux érudits de lettre, acquiescant à tort et à travers à chaque phrase du prof... Les private jokes façon "le médaillon d'ivishnouvshna en 1505" fusent et nous prenons peu à peu conscience de la fermeture des champs sociaux. Quand même, je tiens à citer 2 exemples qui ont fini par nous achever la motivation à coups de [insérer mot]:
               
     "bon prenons un exemple, un sujet bateau tel que celui ci: 'la procrastination dans
                          A la Recherche du Temps Perdu' -bon ne me le proposez pas il a déja été fait- donc,
                          ce sujet-la, si vous deviez le traiter, quelle serait la première question que vous vous
                          poseriez?"

                   Echange de regards hagards entre anglicistes, petits rires nerveux pour certains, chacun lisant dans l'oeil de l'autre LA question
                         "euh ben c quoi la procrastination??"
                  et le prof, constatant que sa question ne semblait pas -curieusement- soulever un déferlement de réponses, entonnées en choeur et dans la joie et la bonne humeur,  d'interroger, heureusement, un élève de lettre:
                  *voix de gars pédant* "heu oui mais n'y a t'il pas dans ce sujet là un paradoxe...
                        je veux dire, euh, vous comprenez,
heu, procrastiner dans le temps perdu disons que euh....etc, etc...?"
inutile de préciser nos réactions je suppose... Je pourrais aussi citer la fameuse "le diarisme est-il un hérémétisme" mais j'ignore si c'est bien utile? Certes, nous aussi nous pourrions parler de concaténation, de métonymie, d'hypotaxe, de sphère énonciative etc... seulement nous n'avons aucunement la joie de rendre la pareille, autant dire que les heures de cours se ressemblent bien trop et sont d'une inutilité assomante...

Concernant ma vie sociale et culturelle, après un petit voyage vers la tourraine, le berry, ayant visité quelques uns des fameux châteaux de la Loire, (si vous êtes sages vous aurez peut être droit à certaines photos) me voici de retour dans ce bon vieux sud ouest, prète à encaisser quelques bons vieux riffs en quelques semaines, opeth succédant à Ultra Vomit et précédant Destinity, et bientot Gojira dans la ville ayant abrité leurs débuts.  :)

Concernant la V3, pour l'instant pas grand chose à en dire si ce n'est que je trouve ça vachement mieux, plus clair, plus joli, (y a pas à dire quand même, bien que la plateforme nous permettait de créer de jolis blogs, la page d'accueil ne donnait que moyennement envie), plus pratique, j'avoue que le fait que mon habillage soit complètement pourri et que je n'arrive pas à le remettre correctement, me fait royalement chier, mais comme je pensais depuis un certain temps déja, à corriger les vieux, et à en refaire des nouveaux, voila l'occasion rêvée de dépoussiérer tout ça... En tant que vieille conne, je n'ai pas bien compris comment on faisait pour joindre un groupe, ni tout bien toutes les subtilités de cette nouvelle version...

En attendant ma réapparition prochaine,
ne venez pas me parler d'élections!

By princessvalium

Autobiographie

Dimanche 17 août 2008 à 18:43

si seulement les journalistes étaient aussi honnêtes en vrai, les jt seraient vachement plus droles...





By princessvalium

Conneries

Mardi 24 juin 2008 à 20:02

... ou comment la nécrophilie tue la littérature.


Comme chacun sait, (ou ne sait pas), je suis actuellement en début de master en littérature anglaise. Ayant décidé de le faire sur Phillip Pullman's His Dark Material, j'ai contacté plusieurs maitres de recherche potentiels, et celui d'aujourd'hui m'ayant orienté vers un certain professeur de littérature anglaise dont la spécialité est Milton, Blake et les bons vieux auteurs dits "classiques" de la litté anglaise, je lui envoie donc un mail pour savoir s'il accepte de devenir mon maître de recherches sachant que Pullman s'est inspiré de Paradise Lost et certains poèmes de Blake pour écrire sa trilogie.

Ainsi je vous laisse apprécier sa réponse:

Bonjour ...,

Je suis toujours tres content (vous excuserez la manque d\accents sur  
ce clavier) de suivre les memoires Master en litte britannique. Outre  
cela j'ai lu la trilogie de Phillip Pullman que j'ai trouve interessant.

Jusque là je me disais (à tort) "aaaah!"

Il y a quand meme un petit probleme. J'ai suivi cette annee un  
memoire M1 sur Neil Gaiman, auteur dont les origines se trouvent dans  
ses bouquins BD qu'il a transforme en "romans". On a trouve qqchose  
de serieux la-dedans en rapprochant Gaiman a une theoricien russe qui  
a travaille sur les contes de fee et de folklore; on a sauve donc un  
sujet un peu limite.

Sachant que j'ai lu ce mémoire la car il s'agit du travail d'un ami a moi, qu'il n'a évidemment pas pris soin de la "limitesse" du sujet... Pourtant il m'a semblé très interessant.
Tres bien. Cette annee vous avez je crois un  
camarade de classe qui pense a travailler sur Terry Pratchett.
(oui mon copain en l'occurrence..)
Hmmm, on verra. Il y a deux ans j'ai suivi un memoire sur Tolkien. C'etait  
OK, bien que.... Tolkien?

Peut-etre il faut quand meme que ca s'arrete a un moment ou un autre.  
Je viens de refuser, par exemple, une proposition de doctorat sur  
Harry Potter; il me semble qu'il existe des limites pour ce qui est  
de travail universitaire. Est-ce que nous sommes venus a un point ou  
toutes les richesses de cinq siecles de la litterature anglaise vont  
etre ecartees a la profite de ces bouquins pour les enfants? Quoi de  
Milton lui-meme? De Dryden, de Dickens, de Wordsworth, de Pope, de  
George Eliot? Est-ce que le dept de Lettres accepterait des memoires  
sur la litte enfantine francaise contemporaine?

Bon, vous aurez compris d'ou je viens. Si vous voulez vraiment  
travailler sur Phillip Pullman il va falloir me convaincre que vous  
avez lu Milton et Blake, que vous comprenez l'hypothese des univers  
paralleles, que vous avez une theorie serieuse et que vous avez  
qqchose de vraiment utile a dire au sujet de ces bouquins que ma fille  
a lu a l'age de 11 ans.

Excusez-moi de parler si brutalement mais vous comprendrez que la  
piste que vous suggerez risque de paraitre trop facile. Ou se trouve  
la difficulte? On peut tres bien ecrire sur JK Rowling ou Phillip  
Pulman si on est sociologue ou psychologue, mais la valeur litteraire  
de ces ecrivains n'est pas tres grande et je suis litterateur.

Reflechissez, donc, et si vous voulez poursuivre ce sujet demontrez ce  
que vous pouvez faire au-dela d'une simple lecture analytique.

Bon courage, malgre tout ( et si vous avez un autre sujet...)

Mr .....


Pourquoi le mot « contemporain » ou « moderne » est-il systématiquement associé à "merde" dans l'esprit des universitaires? n'a t'on pas, à l'époque de Milton, Pope et tous les grands auteurs qu'il lui sied de me citer, fait des études sur leurs écrits? N'ont-ils pas été, eux aussi, décrier par des universitaires croulants sous leurs principes de sévérité et de sériosité à leur époque?
LA Littérature serait elle comme le vin? elle ne devient bonne qu'avec un ou deux siècles de retard? pourquoi ne peut on pas faire de bonnes études sur des sujets contemporains?
le recul? d'un point de vue historique je veux bien recevoir cet argument là, mais d'un point de vue littéraire, qu'est-ce que ca change? Pour l'impact sur le public, à savoir si le bouquin survit, il sera alors forcément bon. Forcément? Comment peut on passer à la postérité si l'on ne vous étudie pas contemporainement?
Et quoi, après tout, pour savoir si l'étude en vaut la peine, il faut bien la faire? "et si personne ne l'a faite avant c'est que ca n'en valait pas la peine" dans ces cas là on n'avance pas! Il faut bien commencer par quelque part non?
Et puis, franchement, si c'est faire mon master sur un livre qui a été étudié des centaines de fois, sur lequel je ne pourrai rien en ressortir de personnel et qu'au final j'aurai l'impression d'avoir volé ma forcément bonne note (et ben oui, après tout peu importe la qualité de l'étude puisque c'est uniquement le fait que l'auteur soit mort, décomposé et réincarné  depuis le stade du vers nécrophage jusqu'à celui de chat qui a bouffé l'oiseau qui a bouffé la mouche qui venait du vers, qui compte) en ayant bêtement recopié des copies de répliques de photocopies de reproductions de clones de duplicatas d'étude, n'ayant rien découvert de plus ni de moins que la dizaine de millions d'étudiants et de critiques qui m'auront précédés...
Je veux un apport personnel dans mon étude. Certes, je n'ai pas la prétention de faire d'immenses découvertes, mais si d'aventure je pouvais ne serai-ce qu'avoir un cheminement et une conclusion qui me soient PROPRES alors je serai heureuse et satisfaite. Mais comment alors pouvoir revendiquer la révélation, l'illumination ou quoi que ce soit de nouveau dans une oeuvre qui a subit 5 siècles, comme il se plait à souligner, de "légitimité" littéraire, comment ne PAS refaire ce qui a été fait par tous, et ce dont on se complaît à nous gaver pendant les 3 premières années de notre licence. Je croyais que le master c'était mettre en pratique par soi même ce que l'on nous avait appris à faire, ou que l'on avait gentiment fait a notre place, jusqu'à présent, l'achèvement d'un apprentissage qui se révèle être, même quand on y a gout, souvent pénible, parce que trop académique et sans aucune liberté. Alors quelle déception de s'apercevoir que tout ce que l'on nous demande est en fait de continuer à recracher bêtement telle une vache bien éduquée.
Chers amis, lâchez vos plumes, vous écrivez maintenant alors ca ne vaut strictement rien... Au pire, si vous tenez beaucoup à vos écrits, mettez les au frais, un ou deux petits millénaire, faites passez le message a vos descendants et faites les leur publier... avec un peu de chance d'ici là vous serez assez décati pour avoir gagné votre place au pantheon des vieux croulants émérites!

Que dire de la vision du travail universitaire: ainsi l'universitaire ne doit-il prendre aucun plaisir a son travail? Non, il ne doit pas choisir des sujets dont sa réputation pourrait pâtir! Comment donc, Harry Potter! Et pourquoi pas, si le sujet choisi est interessant et ne se résume pas à « ce que dit l'histoire c'est que les gentils gagnent toujours ». A oui, mais le sujet est plaisant, le livre se laisse facilement « aborder », non d'une pipe, on pourrait croire que l'on s'amuse ici!!! que vont dire les gens, que va penser le peuple!? Et pourtant, je trouve cela tellement plus difficile de faire parler un texte à priori transparent, plutôt qu'un poème obscur et compact à qui, finalement, on peut faire dire tout et n'importe quoi, et qui supportera sans rechigner la plus absurde des théories, du moment que l'on se justifie (et tous les étudiants en lettres savent à quel point il est facile de faire dire ce que l'on veut à un texte, notamment poétique, puisque le langage, et surtout le mot, supporte maints et maints sens différents, il suffit donc de savoir manipuler les sens pour en faire ressortir exactement ce que l'on veut qu'il en ressorte, un peu a l'image de l'aléthiometre... je m'égare là!).
L'universitaire a donc une réputation d'austérité et une image de gravité a conserver, histoire de ne pas perdre la face, des fois que les gens se prendraient à se passionner pour sa matière, il aurait bien plus de boulot encore pour défendre sa position dans son champs (social j'entends! Pas de corbeaux qui s'ébattent sur un épouvantail, quoi que parfois je me demande...) et veiller a la reproduction du capital et surtout à l'entrée des postulants dans le-dit champs... En socio, on appelle ca le devoir de correction me semble t'il, puisqu'il se plait tant à me parler de socio... comme disait l'autre « ces conservateurs qui ont tout intéret à se conserver conservant »... Mais faut-il conserver coute que coute, même face à la sclérose?

Le renouveau c'est mal! Alors d'une part ces petits péteux refusent de vénérer les maîtres mais en plus ils croient entrer dans notre domaine en étudiant des hérésies!! Mon dieu, la littérature ENFANTINE, mais quelle époque, mon ami, quelle époque!! et oui le mot est lâché!! Enfantine, cela correspond forcément à enfant, et donc étymologiquement antithétique (ouais j'aime les phrase alambiquées -un autre mot a chercher dans le dico- et alors?) à travail universitaire...
Et pourtant!!! pourtant!! Littérature enfantine, je pensais bien que Lewis Caroll en faisait partie, avec son Alice in Wonderland, dont on nous a tellement rabattu les oreilles en 2nde année que maintenant elles flottent au vent (sans doute pour ca que je n'entends pas raison), et Roal Dahl? On l'a pourtant bien étudié en LITTERATURE en 1ere année (même que pour mon oral je suis tombé dessus et je m'en rappelle particulièrement parce qu'on m'a demandé de résumer ce livre de nouvelles........) et Peter Pan? Et The Jungle Book by Kipling, les Fables de la Fontaine et... et tous les autres qui ont toujours été cités comme des exemples par nos profs de littérature et que j'oublie sans doute. Tout ça, il aurait fallut laisser tomber, parce que sous prétexte que c'est de la littérature dite enfantine, ca n'a aucun intéret littéraire? Et dans la littérature, il n'y a pas que l'aspect littéraire a proprement parler (écriture dirons nous plutôt: figures de style et phrastique) si la littérature devait se limiter à l'étude du style en oubliant le sens, que dire de la portée symbolique, de la portée sociale (après tout c'est lui qui en parle), culturelle et philosophique.
« Ma fille de 11 ans les a lu... » certes, et alors, que peut elle me dire de la circoncision dans ce livre, et du rapport avec l'oeuvre de Milton, et que dire sur la religion, le passage de l'enfance à l'âge adulte etc.... ? Peut on comparer une lecture de plaisir à une étude dialectique et approfondie sur un master que l'on poursuit pendant deux ans? Peut on comparer la capacité analytique d'un étudiant de littérature avec celle d'une gamine de 11ans, aussi éveillée soit elle. Je crois que je ne cesserai de m'étonner devant la capacité à refuser de voir que ce qui compte ce n'est jamais que la manière de traiter un sujet et non le sujet en lui même.

Voila, je me doute que bien peu, voire personne, ne lira un article aussi long sur un sujet aussi passionnant que la littérature et les tenants et aboutissants de mes trois années de licence d'anglais et de passion pour la littérature anglaise, ma déception face à une telle étroitesse d'esprit, surtout venant de quelqu'un qui est censé vous aider et qui ne fait que vous décourager, vous disant à mots (à moitié) couverts que si vous choisissez ce sujet, d'une part il ne vous aidera pas mais qu'en plus il vous mettra certainement des batons dans les roues, et surtout ma frustration due au fait que les arguments qu'il me demande de fournir pour justifier mon choix je les ai, mais ne peut bien évidemment pas lui présenter au risque de me faire détester et rayer à vie des éventuelles possibilités pour moi (déjà minces) de faire quelque chose en rapport avec l'anglais dans ma vie... Maintenant j'avoue que je ne sais pas trop quoi faire... si c'est continuer pour me planter ou continuer en faisant quelque chose qui flattera le désir /besoin de norme et de standardisation des profs mais qui ne me plaira pas, franchement autant arrêter de suite et aller postuler pour faire caissière, au moins je commence à cotiser pour ma tardive retraite et j'arrête de galérer à cumuler 2 ou 3 jobs et jamais de vacances pour pouvoir me payer entièrement des études qui ne mèneront nul part...

Monde de merde!

By princessvalium

Sociophobie

Mercredi 4 juin 2008 à 10:57

Etant donné que cela fait 3ans que je n'ai pas pris de vacances, cette année j'ai décidée, mon bac plus 3 en poche, de partir quelques jours en vacances.
10 jours de vacances avec mes congruentes, dont une anciennement ma colloc, nous (re)partons à l'aventure à Swansea, pour 10jours de folies. Le summer ball étant en effet le bal qui cloture l'année universitaire en Grande Bretagne, nous allons gouter aux joies méconnues en France de ces grands bals (baux?) avec robes chicos et concerts de groupes connus (ou pas, d'ailleurs!), des soirées sur 5 jours, tous les soirs, se terminant par le fameux bal où robe de princesses et smoking sont de rigueur.
Tout ca pour dire que je ne serai pas la pendant 10 jours: du 4 au 14, et qu'il me faudra bien 10 jours de récupération après ca! Ensuite, je me remet à mon aigreur habituelle, mais pour l'instant laisser moi savourer mes petites vacances.

Je vous laisse sur une minute fashon victime avec les photos de la robe que j'ai choisie et de mes (futures?) chaussures :)





By princessvalium

Life in SWANSEA

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