Samedi 25 août 2007 à 0:14

 

Roman de Martin Page, très court: 120 pages.

Un titre et une couverture qui attirent l'oeil du quidam flânant dans la librairie, en quête DU livre.
Après le titre, on est interpellé par le résumé : "Antoine, le héros, décide de devenir stupide, par tous les moyens…" Mais qui voudrait devenir stupide ? A première vue personne, quelle question !? C'est pourtant là la quête de notre héros, qui voit dans le fait de revêtir son intelligence du « suaire de la stupidité » la seule façon de vivre heureux. C'est qu' Antoine souffre d'être trop intelligent !

Son intelligence ne lui laisse aucun moment de répit, il analyse absolument tout ce qui passe sous son regard, observe, dissèque et critique le monde dans lequel il vit. Il passe plus de temps à penser sa vie qu'à la vivre, incapable d'en profiter. Bardé de diplômes qui correspondent à ce qu'il a eut ENVIE d'étudier, sans jamais aller plus loin qu'une licence (araméen, cinéma…), mais finalement ne débouchant sur aucun travail, pétri de principes (végétarien, n'achète que des vêtements qui ne sont pas fabriqué dans les pays en voie de développement…), trop lucide, il est un modèle d'inadaptation sociale.
 « Tout ce que je vois, sens, entends, s'engouffre dans le four de mon esprit, l'emballe et le fait tourner à plein régime. Essayer de comprendre est un suicide social, cela veut dire ne pus goûter à la vie sans se sentir, malgré soi, à la fois comme un oiseau de proie et un charognard qui dépèce ses objets d'étude.  Ce qu'on cherche à comprendre, souvent, on le tue, [..]» « Observons la nature : tout ce qui vit vieux et heureux n'est pas très intelligent. »
Ainsi, la crétinisation lui permettrait de se perdre joyeusement dans la masse, car pour lui, intelligence est synonyme d'isolement, de rejet et antonyme de bonheur. Sorte de bé(a)tification.

Mais comment s'offrir au ramollissement cérébral, comment dissoudre son potentiel intellectuel, comment annihiler son QI, comment atteindre les sommets du néant encéphalique si désirable à Antoine ?

Le héros se lance alors à la poursuite de la stupidité au travers de plusieurs expériences, autour desquelles s'articule la narration.
Il tente tout d'abord d'atteindre le bonheur par l'alcoolisme. Là encore, son intelligence lui fait excès, puisque notre ami, méthodiquement, lit tous les livres de la bibliothèque
à sa disposition sur le sujet, et se met en tête de trouver un coach, qui lui enseignera l'art de l'éthylisme, ou comment picoler avec classe. On admirera la faculté (qu'il faut bien entendu imputer à l'auteur) de ce pilier de comptoir à faire passer l'alcoolisme pour un art, une discipline pour laquelle il faut être doué, un but à atteindre au prix de grands sacrifices. Manque de bol, n'ayant jamais bu une goutte d'alcool, Antoine tombe dans un coma éthylique qui durera 3 jours, après avoir déglutit sa première gorgée de bière.
 « Qui te dit que tu as les aptitudes pour ça ? Tu crois qu'on devient alcoolique comme ça ? Qu'il suffit de le vouloir et de boire quelques coups ? Je connais des gens qui ont passé leur vie à boire, mais qui n'ont jamais réussi à devenir alcooliques. Ils n'avaient pas de prédispositions pour ça. »

La seconde solution envisagée est alors le suicide. Mais pour être sûr de réussir, et toujours par soif de connaissance, il assiste à des cours de suicide, où l'on vous apprend à ne pas rater votre coup. Le précédent prof était doué, puisqu'il s'est suicidé avec succès quelques jours auparavant. 
Décidément trop glauque, Antoine change d'avis et demande alors à son médecin traitant (un pédiatre !) de lui prescrire un anti-dépresseur. Avec ça, et l'avis assombri d'idiotie d'un ami, Antoine commence enfin à devenir ce qu'il a toujours rêvé d'être, un abrutit heureux, ingurgitant avec délices les vomissures télévisuelles, devenant un obèse de la consommation, un porte feuille sur pattes, un inculte total, un corps décérébré, une entité aussi insipide que le dernier roman de Dan Brown. « Son studio vide, il s'agissait maintenant de le remplir avec des choses inoffensives qui laisseraient son esprit en paix. Après des visites intéressées chez quelques voisins dont il estimait les défenses immunitaires contre l'intelligence excellentes, il nota […] un couple de voisins composé d'un professeur, Alain, et d'une journaliste, Isabelle, qui lui semblait être le cas édifiant d'une vie entière consacrée au renoncement à l'intelligence. [..] Ils possédaient si pleinement toutes les nuances d'une bêtise chatoyante, d'une stupidité pure…. »

Jusqu'au jour où, arrive la scène de l'exorcisme et la rencontre d'un célèbre chanteur de variété française… 

         Au contraire de son titre, un livre intelligent , frais, drôle, ironique et dérisoire, mais jamais cynique, qui nous peint, au travers de personnages attachants, candides, hauts en couleurs, et dans un style accessible et efficace, où surgit parfois la poésie* et des images frappantes, marquantes, une société de contradictions, égoïste et capitaliste**. Truculent, plein de vérités délivrées avec humour et sans amertume.
L'auteur touche du doigt un point sensible de nos sociétés actuelles, le bannissement de l'intellectuel, le nivellement de l'esprit, trop souvent par le bas. L'inadaptation des études dans une société où tout doit avoir un but productif, la mise à profit des savoirs, au détriment de ceux non lucratifs.
Mais derrière la satire sociale se cache aussi la quête de l'équilibre entre constance de soi et adéquation à la société.


Quelques extraits représentatifs du style de l'auteur et de l'œuvre en générale :


**Allégorie de la société de consommation, on compare la vie à une voiture :
« D'une façon frappante, les êtres humains ressemblent à leur voiture. Certains ont une vie sans option qui roule tout juste, ne va pas très vite, cale et a souvent besoin de réparations ; c'est une vie bas de gamme, peu solide, qui ne protège pas ses occupants en cas d'accident. D'autres vies ont toutes les options possibles : l'argent, l'amour, la beauté, la santé, l'amitié, la réussite, comme airbag, ABS, sièges en cuir, direction assistée, moteur 16 soupapes et air conditionné. »

On se drape d'une culture où l'art et le beau se mesure au prix de la toile. La bêtise est traitée en analogie avec la cupidité, comme maux de la société :
« Pour décorer son loft et habiller sa réputation, il acheta de l'art contemporain. Dans une prestigieuse galerie parisienne, il choisit des toiles d'un peintre qui devait être un génie vu le nombre de zéros apposés sous sa signature. Le propriétaire le décrivit comme le nouveau Van Gogh. « D'ailleurs il a même eu les oreillons. » Antoine mima l'admiration, donna un « oh ! » en aumône à la bêtise vénale du marchand d'art »

« L'intellectuel est persuadé d'être intelligent, parce qu'il se sert de son cerveau. Le maçon se sert de ses mains,mais il a aussi un cerveau qui peut lui dire « eh ! Ce mur n'est pas droit et, en plus, tu as oublié de mettre du ciment entre les parpaings. » Il y a un va-et-vient entre son travail et sa raison. L'intellectuel travaillant avec sa raison ne possède pas ce va-et-vient, ses mains ne s'animent pas pour lui dire « Eh, bonhomme, tu te goures ! La Terre est ronde . » Il manque à l'intellectuel ce décalage, alors il se croit capable d'avoir un avis éclairé sur tous les sujets. »

* « C'était un de ces matins à l'orée de l'automne où la lune réussit à survivre au jour. Le soleil n'apparaissait pas dans le ciel : il perçait délicatement dans toutes les individualités naturelles et urbaines, transpirait des pétales de fleurs, des immeubles anciens et des visages fatigués des passants. Dans l'holocauste fécond du temps qui passe fleurissent pour les yeux traumatisables les seuls véritables édens, ceux dont l'architecture est une sensation. »

 

A lire absolument!

By princessvalium

Chroniques Diverses

Dimanche 1er avril 2007 à 16:53

Pour le premier concert de ce groupe de Brutal Death palois, on peut parler de réussite!

Je m'excuse dès maintenant pour la pauvre chronique que je m'apprète à faire, mais aujourd'hui je n'ai pas le verbe éloquent... ce sera court et peu développé...

       Quoi qu'il en soit je vais tenter de relever le niveau de cet article par les quelques photos que j'ai pu prendre, entre Jojo la touffe et Jean Michel Pogo, j'avoue que j'ai eu un peu de mal à ce que ca ressemble à quelque chose... En plus, le projecteur du milieu braqué droit sur le public fait que la moitié sont ratées... J'en ai modifiées quelques unes, histoire qu'on y voit un peu quelque chose...  (c'est peut-être pire?)

       Pour ce qui est du groupe en lui même, nous avons eu droit à des reprises bien exécutées et des compos très réussies, aux riffs efficaces avec un chant bien guttural et des paroles gores violentes, mais tout en poésie écrites avec art, d'une mine d'acier, malheureusement rendues peu compréhensibles par le style de chant (ce n'est pas un repproche: évidemment qu'un chant clair là-dessus serait hideux). Les musiciens savent ce qu'ils font, et la seule chose que l'on aurait à déplorer serait la batterie, pas toujours très carrée (parrait que c'était dû à un très mauvais retour). J'ai été scotchée par la voix du chanteur, bien mise en valeur par les backing vocals du second guitariste.

Pour un premier concert, c'est une franche réussite, il faudra voir à nous pondre de nouvelles compos pour la prochaine fois et à nous mettre un site en ligne avec des vidéos,  des photos et les paroles, qu'on puisse s'en délecter !!  

~ Line up ~

Mike
Growl


Alex
Lead guitare & main composer


Lord Ghazkhull
Guitare & Backing Vocals

Thomas
Drums


Jiggy
Bass


By princessvalium

Chroniques Diverses

Dimanche 21 janvier 2007 à 17:12

           Voila un petit moment que j'ai découvert ce groupe, (environ un an), pendant plusieurs mois j'ai cherché désespérément leur album, jusqu'à ce qu'au mois de mai l'idée me vienne de tenter une commande à un label... Après quasiment 3 mois d'attente, et l'achat de leur démo: "Ven", enfin je l'eus entre les mains, le bijoux "Spirit" que je m'en vais gaiement vous chroniquer!

           Voila un petit moment que j'ai découvert ce groupe, (environ un an), pendant plusieurs mois j'ai cherché désespérément leur album, jusqu'à ce qu'au mois de mai l'idée me vienne de tenter une commande à un label... Après quasiment 3 mois d'attente, et l'achat de leur démo: "Ven", enfin je l'eus entre les mains, le bijoux "Spirit" que je m'en vais gaiement vous chroniquer!

    Plus aboutit et travaillé que la démo et son ep remasterisé, sorti en 2004, ce premier album, sorti en 2006, est plus que prometteur.
L'intro semble être comme une machine à remonter le temps. On part du vacarme de nos villes modernes qui peu à peu s'efface pour laisser place au calme son d'un cours d'eau et du gazouillis des oiseaux, en passant par le chant des cornemuses et de choeurs d'hommes. Cette intro nous propulse dans l'univers d'Eluveitie.
Ode à la nature? quoi qu'il en soit le groupe se refuse à tout commentaire ou indications quant à leurs orientations politiques ou religieuses.

   

Le second morceau commence par un petit air d'accordéon Helvetique, puis les guitares, basse et baterie, la voix ainsi que les flutes entrent en scène pour nous prouver que ce groupe mérite parfaitement son apellation auto-controllée/proclamée de "new wave of folk metal".

     La diversité des instruments est impressionante:
2 guitares électriques, une accoustique,  basse et batterie, Hurdygurdy: sorte de vielle à roue, des flutiaux diverses, cornemuses, Bodhrán: c'est un petit tambourin Irlandais qui se joue avec une petite baguette, flute irlandaise, et violon.
 L'effet apporté par la pollyvalence de nos 8 musiciens est des plus appréciable, tant pour les parties black, travaillées et de bonne qualité, bien plus que dans tous les groupes dit de black celtic qu'il m'ait été donné d'écouter, que pour les parties folk où les mélodies sont très diverses (la principale chose que je reproche aux autres groupes de black celtic: ne pas diversifier les mélodies qui se font alors très répétitives, et de se laisser trop souvent aller à la facilité d'un shéma cyclique se répétant à chaque morceau: une intro folk, une partie black, un refrain mélant les 2, une partie black et une outro folk.) Ici ils ont su réussir la fusion parfaite des deux genres, nous offrant ainsi un album qui alterne parties lentes et rapides et des ambiances tantôt festives, tantôt tristes.

     La voix black est superbe, puissante et profonde,
Les choeurs masculins sont très beaux, et font écho aux voix féminines qui ne sont pas des voix lyriques, trop communes, mais légères et profondes à la fois, très douces, elles semblent psalmodier des rites anciens dans des langues oubliées (certains morceaux sont en Helvétique, une dérive suisse du gaulois.)


      Un album dépaysant, muri, travaillé, qui nous invite à (re)découvrir des légendes celtes. Cet album est une véritable perle, un bijoux, qui pour moi mérite le titre de l'album de l'année, accordé à ce groupe au potentiel énorme, sans doute l'un des meilleurs, voire LE meilleur groupe de Black métal celtic qu'il m'ait été donné d'écouter, et qui signe le renouveau du genre...
J'attends le prochain album avec impatience...

Site Officiel

A se procurer absolument!!


By princessvalium

Chroniques Diverses

Samedi 13 mai 2006 à 22:24

J'ai enfin pris la peine d'écrire cette putain de chronique, très mal écrite, soit dit en passant… En effet, en ce moment j'ai beaucoup de mal à écrire, notamment a cause de mon incapacité passagère à trouver mes mots !! Bref, cet article n'intéressera surement que les intéressés (sens propre et figuré) mais je tiens à le faire !



    Premier groupe Inepsy, groupe de black death. Deux guitares, une basse, un chanteur et un batteur. On remarquera toujours la présence scénique de ce groupe qui a su acquérir un public fidèle lors du premier Moon Rise. On saluera également la polyvalence des membres du groupe lors de l'échange des instrus…Malgré une appréhension plutôt négative, vue que le 1er concert auquel j'ai pu assisté m'avais laissée assez mitigée, je fut cependant agréablement surprise ! En effet, nous avons assisté là à  un show très carré, exit le mode brouillon de ce fameux premier Moon rise, (le son était extrêmement mieux réglé aussi ! merci les ingénieurs du son de l'ampli), un groupe motivé qui a énormément progressé depuis la dernière fois, des riffs énergiques et efficaces, soutenues par une très bonne voix (celle d'Akasha est un peu plus en retrait) et des mélodies ou des textes qui restent dans la tête.
Le seul reproche que l'on peut, éventuellement, leur faire (c'est histoire de pas dire que parce que je les connais je suis incapable de rester objective ^^') c'est que ce n'est pas très très innovant, ce qui est malheureusement un reproche que l'on peut faire à quasiment toutes les nouveautés du moment…
Quoiqu'il en soit, j'ai beaucoup apprécié, notamment le morceau n°2 (enfin je crois) avec des accélérations et ralentissements de rythme et Tetris World (oui oui, reprise du thème du célébrissime jv, version black, ça le fait, et en plus ca reste dans la tête !)


Je mets d'ailleurs le morceau a votre écoute, malheureusement c'est un son enregistré lors d'un concret, la qualité n'est pas terrible.




Voici aussi les photos des membres du groupes, taxées sur le site officiel


 
Akasha: Guitare .................      Komrok: basse     ....... .......... Ghazkull: Guitare/chant



Nereide: batterie



From Dissolution to Decay : Véritable illustration de mon célèbre adage « on ne fait pas un concert avec 3 répétitions dans les pattes »
Tout d'abord, 3 chanteurs ne sachant pas chanter pour le prix d'un : le premier ne savait absolument pas où caser son chant, toujours à regarder les musiciens pour savoir quand démarrer, encore à relire les paroles avant de monter sur scène comme un ado n'ayant pas appris ses leçons avant un devoir, et dont la voix me vrillait les oreilles très désagréablement. Un bassiste faisant office de second chanteur quand le 1er n'avait pas fini d'apprendre les paroles et ne qui ne savait absolument pas gueuler correctement et un troisième qui s'invite sur une reprise de Behemoth massacrée (modeste pour débuter) et qui se trouve tellement stressé qu'il en oublie quand il doit commencer, quelles sont les paroles et même si un jour, peut-être, il a su chanter !
Un clavier avec un son ressemblant à la musique de la scène « Attention les martiens débarquent » dans les vieux films SF des années 80, un guitariste moyen et l'autre plutôt incapable, un bassiste qui en plein « solo » piétine le fil du micro du chanteur n°1, si bien que celui-ci s'en trouve réduit à chanter accroupi ! Des coupures interminables entre chaque morceaux pendant que les musicos changeaient d'instru (à ce niveau là, pour la différence de son minime qui existe entre chaque instru, (cad, pour le peu qu'on en profite pendant un concert de cet acabis) vaut mieux faire le concert entier avec le même) et pour couronner le tout, une boite à rythme qui donnait des airs de techno aux compos « black sympho », sonnant plutôt comme du sous sous sous cob… Ajoutez à tout ca des musiciens qui déconnent avec un public plus que froid et lancent des vannes douteuses sur qui suce et qui avale (quitte à se planter, autant le faire professionnellement et garder une certaine distance avec le public, ne pas arrivé en conquérant, ca refroidi encore plus l'ambiance). Espérons qu'ici le groupe aura suivi le chemin contraire à son nom, from decay to dissolution…



Hidden in Eternity : Mon coup de cœur du metal moon rise n°1, ici en tête d'affiche, ce concert confirme le talent indéniable qui anime ce groupe de doom. Et voila je suis bloquée, c'est tellement plus facile de faire une critique de groupe qu'on aime pas que de groupe qu'on aime… que dire, si ce n'est que j'aime, j'aime, j'aime et j'aime ! bon que dire, sinon que le son , étant mieux réglé qu'au premier moon rise, m'a permis de me délecter de ces mélodies envoutantes, les yeux fermés, j'étais toute ouïe. Cependant, je déplore le fait que l'on n'entendait pas vraiment le violon. On a pu noter que ce groupe là a lui aussi bien progressé. Pour du doom, les riffs ne sont pas très lourd, ce qui donne un effet de légèreté pas désagréable du tout, mais distillant malgré tout une ambiance assez malsaine, voire tendue  (on s'en rend beaucoup mieux compte sur le cd, car cette impression est avant tout rendu grâce violon). Les mélodies sont efficaces, lancinantes et marquantes, elles restent bien dans la tête, notamment celles au piano.


Je n'ai qu'une seule chose à dire, j'attends avec impatience le concert du 31 octobre avec Ataraxie (j'espère qu'il sera maintenu !!)



J'ai mis les photos des membres qui sont sur l'album (oui je sais j'ai fait un montage minable pour toutes les mettre en une image!) et je vous mets le morceau que je préfère… Si vous avez craqué et que vous voulez un cd, c'est 5 euros pour 9 morceaux alors profitez-en, faites vous plaisir !


HIDDEN IN ETERNITY - Und Gleish


.........








Niveau soirée, ce fut une petite soirée assez agréable, après avoir marché toute la journée pour acheter mon cadeau,nous avons pris le bus jusqu'à Billère, où nous retrouvâmes Tibo, puis un peu plus tard, Jiggy Pluff, Puppet et Samara, Apocryphe et Necrausia. Le deatheu une fois de plus n'avait pas daigné se joindre à nous, Damien avec son épaule en charpie ne pouvait pas conduire, et n'ayant trouvé personne pour l'amené n'est pas venue non plus et la tite Noia avait malheureusement un concours blanc à bucher !  Bref finalement on s'est retrouvé de moitié réduit ! Quoi qu'il en soit, j'ai bien apprécié avoir pu discuter avec Mathilde (jiggy pluff) après le show, je n'ai pas pu trop profiter de Fred et Jérémy qui étaient assailli de toutes parts par les groupies !!



            En revanche un gros bémol à l'mabiance de la salle qui était plutôt merdique, personne n'a bougé ce qui est compréhensible étant donné l'ordre de la programmation. Il aurait mieux vallu mettre fdtd en première partie pour enchainer avec inepsy et terminer sur hidden, mais bon on comprend le choix de cet ordre quand on considère que Fred ne pouvait pas enchainer une demi heure blast à la batterie et passer à hidden juste après... A la limite un 4eme groupe aurait été un bon compromis. Sinon, il faudra que quelqu'un se décide à expliquer aux petits groupies de fdtd qu'on ne pogote pas sur du doom, et que s'amuser à essayer de casser les barrières n'a rien d'amusant... ces petits cons m'ont foutu en rogne!!


       Sinon comme on était venu un peu à l'arrache, on a cherché partout quelqu'un de sympathique pour nous ramené et nous avons profité de la magnifique kangoo de la violoniste d'Hidden, Anaïs (héhé on est vip ou on ne l'est pas ^^) qui nous a déposé, Tibo, mon chiwi et moi même à la fac et a ramené Yann (le bassiste) chez lui… Nous avons fini la soirée tous les 3 chez nous où je me suis lamentablement endormie avant que Tibo ne parte…



By princessvalium

Chroniques Diverses

Dimanche 16 avril 2006 à 17:33

Bien cette fois je me suis prise en main, je m'y colle ! zou ! (mais je fais le moins dur niark niark niark !! feignasse jusqu'au bout, ce n'est pas pour rien que la princesse aime le valium ^^ ) et même si ma live box tente de m'en empêcher par d'incessantes déconnexions sauvages (après les dégazages), et même si c0w n'aime pas mes mesures de contournement (une fenêtre et un bruit strident ressemblant à une corde de piano qui casse sous des doigts inexperts me sautent au visage parce que j'ai osé faire… UN COPIER COLLER !! (Ouais je sais que c'est pour décourager les éventuels serials copieur-colleur mais merde, ca arrive aussi parfois qu'on ait un petit problème nommé live box !!!))


 J'ai donc bravé les dangers et franchis les obstacles (et ma flemme n'en est pas un moindre) pour en arriver là , à ce tant attendu article-messie, l'article qui rétablira mon lectorat (comment quoi moi je fais dans la démago ? ca va pas non !!). Et euh non, ca n'est pas un article de méchant (Bo pas tant que ca) foutage de gueule, juste un petit article sur tous les films que j'ai vu ces derniers temps, et quelques jeux que j'ai pu tester…
Bon on va commencer par les films, et y'en a j'vous l'dit moi !! euh 9 au total dont un animé…  (attention ! si je me suis trompée dans le nombre, ce n'est pas que, suite à une formation de L je suis devenue allergique aux maths, ou vice versa, et que, depuis je suis incapable de compter (ni même d'aider des gamins à faire 20x0.03 de tête, merci la génération calculatrice=génération d'assistés) juste qu'il est possible qu'entre temps je me sois rappelée d'autres films vu ces dernières semaines…


Je vais essayer de faire dans l'ordre chronologique (de mes visionnages, pas des sorties, tout tourne autour de ma petite personne enfin voyons !!)



Shaun of the dead: Cette comédie à l'humour so british se cherche entre parodie et véritable hommage aux films du genre, comme la Dead Trilogy de Romero ou les films de Fulci ou encore Dawn of the Dead (tiens ca ressemble au titre non ?).  Tout le film se déroule dans une absurdité ambiante, mêlant gags visuels et versant parfois dans le pathos.
 Le film commence par une journée banale de la vie de notre gaffeur de héros, Shaun, qui ne s'aperçoit même pas de l'attaque des zombies, et, lorsqu'il en voit, pense que c'est juste « une fille bourrée qui veut l'embrasser »…
La scène qui pour moi fut la plus hilarante est, (avec celle des vinyles –cherchez pas faut avoir vu-) celle du tabassage de zombie en rythme sur le « don't stop me now » de Queen. Déjanté, décalé, à l'humour burlesque et totalement barré, j'ai adoré ce film-parodie des films de zombie.
 Petit bémol, cependant, à voir en V.O. car la traduction enlève énormément de choses !



Good bye Lenin : Film que j'avais vu l'année dernière mais à l'occasion de sa récente rediffusion sur Arte (haa décidemment, la 5 tend à devenir ma chaine préférée, bien loin devant les émissions lobotomisantes d'M6, la chaine préférée des ados pré-pubère (parfois post quand –cause ou conséquence ??- il ne leur reste que 2 neurones) et de la ménagère de plus de 35ans (film de l'aprèm oblige !)).
Bref, ce film est un de mes préférés, que ce soit pour l'histoire, touchante, les personnages, réalistes, attachants et humains, le jeu des acteurs, toujours très juste, la musique, se fondant totalement au film et tout à fait adaptée, la réalisation, que je qualifierai d'à mi chemin entre Requiem for a dream et Amélie Poulain, le contexte historique (la chute du mur étant une période historique que j'aime beaucoup) ou les plans et scènes magnifiques, dont une qui me fait me répéter chaque fois que je la voit, que ce film est véritablement un chef d'œuvre : celle où la mère du héros, croyant que la RDA existe encore, voit passer devant elle une statue de Lénine, emportée par un hélicoptère… Ce plan est superbe !
Bref j'aime pas j'adore…



Public Enemy : (rien à voir avec le groupe de rap !) Film coréen complètement déjanté de Kang Woo Seok avec Sol Kyung-gu. C'est l'histoire d'un policier ripou, Kang, qui cherche à se venger d'un psychopathe, Cho, qui, après avoir tué ses parents (ceux de Cho pas de Kang) blesse Kang à la joue. On s'attend à un polar noir et bien violent, comme savent le faire les réalisateurs asiatiques. Eh bien non ! première qualité de ce film donc, il est surprenant et innovant. C'est un film où l'on rit à des situations plus burlesques les unes que les autres, soutenues par l'excellent jeu de Sol. L'action aussi est au rendez-vous avec des tabassages en règle de petits truands. Le suspens est tout de même un peu en retrait de cet excellent film, puisqu'on sait dès le début qui est le meurtrier et quel est son mobile. Cependant, je tiens à lui décerner une mention spéciale pour être le seul film asiatique où j'ai absolument tout compris du premier coup !



Bangkok Dangerous : Celui-ci m'a beaucoup déçu. L'histoire a des possibilités qui n'ont pas été exploitées aussi bien que ce à quoi je m'attendais, il reste trop de zones d'ombres et le scenario est quelque peu nébuleux et surtout, la fin nous laisse sur notre faim. En revanche, action, hémoglobine et sentiments sont au rendez vous, et les scènes d'actions s'enchainent à un rythme effréné.



Scarface : l'histoire de l'arrivée au sommet de la pègre de la drogue d'un petit réfugié cubain et de sa déchéance, interprété par un maitre (Al Pacino). On entre dans le milieu en suivant l'ascension de cet attachant caractériel, au rythme des rencontres, des fusillades et des gros coups ou des retournements de situation. On apprend les ficelles avec lui, au gré des manipulations et on voit la décadence comme une brusque mais inévitable échéance. Ce film nous offre en réalité l'envers du décor du rêve américain. A voir !



Raging Bull: Ce film sur la vie du boxeur Jack la Motta, le taureau du Bronx, raconte lui aussi une histoire d'ascension jusqu'au sommet de son art et de déchéance, magnifiquement interprété par un Robert de Niro qui a appris à boxer et a pris 23kg pour les besoins du film.
L'ascension de ce boxeur américain aux origines italienne jusqu'au titre de champion du monde des poids moyens et sa déchéance sont pour moi à rapprocher de ses relations avec sa femme, qui déclenche la série d'échecs cuisants que rencontre Jack à cause de sa jalousie maladive (d'où le célébrissime « you fuck my wife ? » ). Ce héros antipathique, violent, jaloux et ambitieux, s'il impose le respect en début de carrière, n'inspire plus que pitié et mépris à la fin du film. On reste quelque peu perplexe face à cette déchéance complète. L'innovation se fait du coté de la façon dont ont été filmés les combats : le réalisateur, Martin Scorcese a décidé de n'utiliser qu'une seule caméra, placée à l'intérieur même du ring, à la façon d'un participant du combat.


Dead Or Alive: La trilogy. (Rien à voir avec les jeux Puppet, je confirme!!) Complètement excentrique, et déjanté, ces trois films sont totalement barrés, certainement à l'image du réalisateur Takashi Miike. Ne cherchez pas de sens à ces films, je pense qu'il n'y en a pas (cependant, si quelqu'un l'a trouvé, qu'il me fasse signe et m'explique !) Le 1er est un polar noir et violent qui semble tout à fait « normal » jusqu'à la scène finale, qui est extrêmement surprenante, surtout quand on ne s'y attend pas !


Le 2 mêle mélodrame et action avec toujours autant d'efficacité dans les scènes d'action et un petit effet irréaliste et surréaliste.


Le 3 est une parodie violente et futuriste, où l'on décèle une certaine critique de la société, malheureusement bien pauvrement développée et gâchée  par une fin aberrante et insensée, que n'éclaire pas d'avantage le semblant d'explication u film des bonus (qui se résume à 1question du journaliste 2 réponse du réalisateur : « oui mais non »)


Cependant ces films restent une œuvre surprenante et novatrice qui a le mérite de ne laisse personne indifférent et qui m'a beaucoup fait rire (à ses dépends ?) on saluera la provocation du réalisateur qui a glisser quelques scènes choquantes en relation avec le sexe : zoophilie dans le 1, nécrophilie dans le 2 et homo-pédophilie dans le 3… (Je précise, qu'elles ne sont pas simplement suggérées mais montrées crument)



Le Festin Chinois : Film Hongkongais, vu sur Arte récemment, et qui m'a énormément plu ! L'histoire d'une jeune fille excentrique fille d'un grand chef cuisinier et d'un petit voyou qui refuse d'intégrer la pègre locale et décide de devenir chef cuisinier. Ces deux la se rencontrent et pour sauver le restau du père des griffes d'un chef mongol, partent en quête d'un chef capable de réaliser le festin chinois. (Mais qu'est-ce donc ? le festin chinois est un repas inventé par l'empereur qui doit être réalisé de centaines de plats terriblement difficiles à réaliser !) Ca parait un peu barbant comme ça, mais le film est complètement loufoque, tout en distillant une dose de culture sur la chine et sa gastronomie. On ressent énormément l'influence manga dans les gags burlesque de ce film qui fait rire aux éclats et met l'eau à la bouche (attention aux postillons) A voir en mangeant un bon chinois bien sûr ! (les petits garçons chinois sont bien plus tendres que les autres huhu)



Arrête-Moi si Tu Peux : film tiré d'une histoire vraie. Celle de Frank Abagnale, qui, dans les années 1960, à l'âge de 16ans, se lance dans les malversations financières et  passe maître dans l'art de l'escroquerie, allant jusqu'à détourner plus de 4 millions de dollars et à figurer sur les listes du FBI comme l'un des dix individus les plus recherchés des États-Unis. Véritable caméléon, Frank revêt des identités aussi diverses que celles de pilote de ligne, de médecin, de professeur d'université ou encore d'avocat. Carl Hanratty, agent du FBI un peu coincé, fait de la traque de Frank sa mission prioritaire. Avoir parce que c'est inspiré une histoire vraie et que le mec était un vrai géni, et aussi parce que c'est un film qui m'a fait reconsidérer Léonardo Dicarpacio (passant ainsi du statut « d'attrape minette » à celui de véritable acteur !)


L'Age de Glace 2 : Ha celui la qu'est ce que j'ai rit ! Et comme c'est le dernier film, j'ai la flemme de le chroniquer sérieusement alors juste dire 2mots, il est drôle, et j'aime Scrat, puis comme il passe encore au ciné, vous avez cas bouger vos cul et aller le voir, bande de flemmards !!





Bon voila cet article très long qui touche à sa fin, je voulais juste dire quelques mots sur:      


L'animé d'Evangelion j'ai beaucoup aimé, mais la fin me laisse perplexe, je n'ai pas tout compris ! Mais faut aussi que je vois les films ! En tout cas les doublages français sont plutôt très mauvais ! Merci à Elodie de me l'avoir prêté                   


Final fantasy, Advent Children : Je l'ai vu y a quelques mois déjà (pfiou oui c'était ya un bon moment en fait) Perso, je n'ai absolument rien compris vu que 1 : je n'ai pas joué au jeu, 2 : c'était une version pirate et les sous titreurs ont complètement craqué, ca ne voulait absolument rien dire, du coup j'ai passé tout le film à me foutre de la gueule de la syntaxe avec Fred qui comprenait autant que moi… 


Happy Tree Friend : BIENTOT L'ANIME AU CINE !!!   



Bon vous avez interret à tout lire,
j'ai mis trois jours pour faire ce putain d'article!!

By princessvalium

Chroniques Diverses

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