Ou pourquoi le peuple gallois est une race en voie de disparition.
Aussi paradoxal mon titre soit-il, vous allez comprendre.
Cela fait bientôt un mois que je suis en Galicie, et il m'a été donné de voir des choses assez cocasses, des choses que l'on ne voit pas en France, même sur Pigalle. La Galloise ferait passer la plus dépravée des françaises pour une nonne en pèlerinage, ferait rougir de honte notre amie Paris Hilton et complexer Loana d'être trop couverte. La galloise joue sur l'économie de tissus; plus c'est court, mieux c'est, et tant pis s'il fait moins dix dehors. De toute façon, leur insatiable appétit sexuel sert de combustible, l'alcool faisant o(ri)fice de mise à feu. Oui, la galloise n'a jamais froid. Qui plus est, la galloise est sans complexe, mais croyez moi, parfois, elle devrait. Je tentais dans mon article précédent de dénoncer les tentatives (ratées?) de la maigreur de défigurer la beauté, ici, j'hurle à l'attentat à la pudeur. Être grosse et s'assumer, c'est un chose, être grosse et demander aux autres d'assumer pour vous, c'en est une autre. Personnellement voir se balader une fille en soutif et mini jupe devant moi commence à ne plus me faire aucun effet, en revanche je continue à avoir des hauts le coeur quand il s'agit d'obèses enveloppées de leurs bourrelets qui débordent de tous les bords. Oui, ici, on expose son corps sans complexes au regard désabusé de l'autre, on se prend pour un mannequin quel que soit ses mensurations, on porte des chaussures tellement hautes que l'on ne peut marcher avec, alors, on les enlève et on piétine gaiement dans la bière et le vomi pour les plus chanceuses, sur des tessons pour les autres. On ne connaît pas le pantalon, cette invention bizarre que les étrangers frileux importent ici, une chose singulière qui comporte plus de 20cm de tissus.
Ainsi, la galloise a une conception de la pudeur bien plus réduite que le peuple français. Il est important de préciser que les mini jupes françaises n'ont aucune communes mesures avec celles d'ici. Non non, il s'agit de ce que moi, française à l'esprit étriqué, j'appelle ceinture, un espèce de bout de tissus informe qui fait le tour de votre taille, et parfois, PARFOIS, peut vous servir à vous couvrir le haut des fesses. Ce que nous prenons pour de longs t-shirt, elles, s'en servent comme robes, longues aussi, me direz vous. C'est plus un appel au contact, c'est un appel au viol.
Nous avons assisté jeudi à la plus grande exposition de fesses qu'il m'ait été donné d'observer, même les films érotiques à côté font grise mine. Évidement, oublier de vous préciser qu'il s'agissait de la Porn Star Party serait vous mentir par rétention d'informations. Mais cependant, même sous cette excuse au nom alléchant, je continue à croire que je suis témoin de l'un des maux qui feront que la race galloise ne tardera pas à s'éteindre.
En effet, après une telle débauche de culs, comment, mais comment font les hommes pour être excités par quoi que ce soit? Si vous montrez tout dés le début, que reste t'il aux mâles pour raidir leur 5eme membre? Le viagra?
Les hommes ici voient tellement de paires de fesses et de seins qu'ils en sont blasés. De plus, la galloise est, semble t'il, prête à coucher avec n'importe qui -comme quoi souvent l'habit fait le moine!- cela n'aidant pas quant à l'excitation de la gent masculine.
L'inaccessible stimule le désir, sans désir pas de sexe. Voilà une chose que nos amies n'ont certainement pas encore assimilé, en voulant s'habiller comme des catins elles ne stimuleront bientôt plus que le désintérêt des garçons, desquels elles cherchent pourtant désespérément à attirer le regard. C'est tellement plus amusant de découvrir ce qui est caché que de n'avoir pour repas que ce que tout le monde a. Où est le mystère? Ou est la séduction? On a remplacé tout ça par la débauche et l'obscénité.
Je regrette (presque?) l'époque
des longues robes moyen-ageuses,
lorsque voir le poignet blanc et délicat
d'une donzelle était le summum de l'orgasme.