Samedi 7 avril 2007 à 13:31

 *** [extrait d'écriture automatique, vomissure d'encéphale] ***

J'admire goulûment un soleil couchant, orange juteuse dégouline dans soucoupes avides, brûlure acide sur mes yeux secs.




Dragon éventré, tripes assorties, couleurs joyeuses, fin, heureuse, digestion bananière, abreuvoir cosmique, pareille au même, la salsepareille c'est pour les schtroumfs bourgeois gentilshommes, imbécile à con, trou duc de fioriture pas mûre comme la confiture de moisissure à la pourriture enflure et crevure levure de champi moisi.



Le Butler desséché lit un livre en riant, édenté vieillard, tu finiras putride, décomposé sous terre alors pourquoi ris-tu ? Que fuis-tu dans ce bellement animal, spasme des zygomatiques et du diaphragme? 



C'est alors que la faim elle-même se retira de mon ventre.

PrincessValium ou le conte moderne de la Belle Au Bois Dormant, qui, un soir, lassée d'inenvisager un avenir creux de perspectives, entrepris un suicide au Valium, s'octroyant ainsi un sommeil infini et sans rêves, défoncée, déflorée,
désabusée.

Sentiments insidieux enterrent peu à peu cœur vivant.

By princessvalium

Jus de cerveau

Dimanche 4 février 2007 à 16:03

*** [extrait d'écriture automatique, inspirée par Edgar Allan Poe] ***

Le poète maudit a simplement touché du doigt la vérité et s'est brûlé la plume à voler trop près du soleil,
finira sous terre avec ses vers, mais passe à la postérité :
atteinte de l'immortalité, lui qui voulait mourir,


quelle ironie !

By princessvalium

Jus de cerveau

Samedi 16 décembre 2006 à 20:06

Encore des textes que j'ai écrit sous écriture automatique, cherchez pas là de l'art ou de la logique y en a pas, je trouve juste ca bizarre de voir ressortir certaines choses la dedans... c'est pour ca que je publie ca, sans prétention aucune!
*** [extrait d'écriture automatique, pensées de vie] ***

Destruction du fragile équilibre psychologique, paranoïa aiguë, érotomanie exiguë, cicatrices apparentes.

Incohésion psychologique, refuge psychique

Incohésion psychologique, refuge psychique

 

Incohésion psychologique, refuge psychique

 

Arraché au sein le fœtus affable admire 2 orbites creusées par les larmes, fruits d'adorables atrocités.

 

Parfaire son identité dédoublée, implacable tristesse envahissante, enivrante mélodie, prosodie poétique, guitare abreuvoir de l'imagination, éjaculation de ténébreuse clarté, pisse la haine par terre, en l'air, rien ! vessie toujours pleine !!

Jamais là pour moi, oubli inutile objet jeté, réceptacle de tes fantasmes.

Amplitude de vie, voudrait crever, vie inutilisable, déjà cassée, impossible à réparer.

Avenir noir engloutissant, avenir amer et désespérant, conte de fée ruiné, forteresse de sentiments glacés. Refus de vivre, peur de mourir, abolition du passé, aucun avenir: juste un présent baignant dans la peine, impossibilité à se remettre, surmonter la douleur, arrêter de croire au mieux. S'accrocher à des mensonges pour mieux vivre la vérité.

 

Façonnée à ton image, la vie rêvée des autres.

 

 

 

       

 

 

 

Obsession obsolète nourrie d'amertume mensongère, d'inespoir mort, solitude inacceptable, refus d'exister. Abysse éternel de l'angoisse, inaccessible volonté, égoïsme protecteur.

Souvenirs harceleurs, incapacité à les en fuir toujours cacher ses larmes derrière un rire vide et creux; souffrir en riant.

 

Mon rire sont mes larmes publiques, arme lubrique.

 

Parapluie psychologique, corbeaux noirs pour jus de cerveau malade, capote emblématique, refus d'accepter, agonie paralysante, haine suffocante, inconscient collectif, connerie humaine

Feinte aboulie, masque pathologique, excuse syndromatique.


Mépris de soi, dégoût des autres. Vomir ma haine, dégoût d'espoir, joie désolante, paroles dégoulinantes d'hypocrisie, suintantes de moribonde insincérité, plan drague avorté comme un fœtus qu'on chie, tire la chasse et adieu ! putride infection utérine.

Malandre affectueuse, délice d'amertume, tissus décomposés au contact de langue brûlante, bave acide détruit son corps.

Utiliser l'Autre comme arme de destruction massive de soi.

 

Lumière dans ténèbres aveuglantes, sabordage provoqué.

 

Débarrasse-toi de moi comme un fœtus qu'on chie, balance-moi là, sur le trottoir, le caniveau mon nid, on me piétine sans me voir, écrasé par le poids j'éclate comme un œuf trop plein de vie putréfiée.

Désespoir vain, désespoir feint, tristesse agonisante aboutissante attente impudente, attente imprudente, attente! espoir désespéré, résignation inavouable, impuissance inacceptable, situation détestable, déperdition masquée, dérive provoquée.

Aboutissement parano, déchirure intestinale, phallique obsession.

 

Dégoût d'autarcie, peine perdue, moments perdus, amitié perdue, honneur perdu, ami perdu : ami pendu !


Forgotten tomb - Springtime depression

By princessvalium

Jus de cerveau

Dimanche 21 mai 2006 à 14:12

*** [extrait d'écriture automatique, jus de cerveau] ***


Mon esprit n'est plus mien, il s'évade dans l'écriture automatique et le rêve d'un cimetière un jour accueilli en héros où la dépouille du père pourrira en solo salaud.


La fièvre est un élan de lucidité, la création une porte entrouverte sur la conscience entachée, entichée d'une mort sanguinolante et dégoulinante tel un alien avorté dévorant un foetus incestueux et battu par un géniteur alcoolique et cynique qui trouve soudain son envol dans la mort de la peur. Un criminel adulé.


La réalité est toujours plus terne que le rêve émotif aboyé.


Fascinante agonie de la pale ataraxie, la névrose aveulie, anémie prétentieuse, apathie pathologique.


Le suave parfum de la putréfaction, à ses heures, adorait la gerbe écarlate quI explose comme un oeil de verre.


 Le membre arraché pour être mangé, quelle délicieuse extase de pouvoir se gouter!


Pourquoi veut-on conquérir le monde? Le monde est mort, vive le monde! L'homme est un parasite aussi utile qu'un cancer foetal.


 Létale, la lune tournoie.


De mon bras lacéré je t'écharpe, juste une fois, branlant soupirail.


Et l'aiguille tourne comme un avion en cage.


Le poison arrosé éclot dans la fraiche bile du matin et dans les veines étends ses spores, vomissant par tous les pores l'onde écartelée sous la douleur.


Liberté j'écris ton nom? sur une utopie brisée, sur la peine anonyme, sur le terne nirvana, viole moi mon ami, encore souffrir, encore mourir encore de la félanine malsaine.


Douceur douceâtre, parcimonie fringante.


L'astre arrosé s'éteint de son teint le miroir arrête de penser les blessures béantes de la pendule accélérée. Saloperie d'aiguille qui file un coton m'as piqué une abeille en papier.


Palêtement passionnée d'insipide extase, d'ardent aveulissement, inconsistante exaltation, emportement indécis, vigoureuse fatigue, chétive puissance, absolu nihilisme, alopathie similaire.


Mysanthropie ou peur de souffrir? L'autre blesse t'il plus que la solitude? Vivre seul, est-ce vivre libre? peur de l'autre ou de soi?


 


Appelez moi Princess_Viagra.

By princessvalium

Jus de cerveau

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