Samedi 29 septembre 2007 à 14:11


Ou pourquoi le peuple gallois est une race en voie de disparition.


Aussi paradoxal mon titre soit-il, vous allez comprendre.


Cela fait bientôt un mois que je suis en Galicie, et il m'a été donné de voir des choses assez cocasses, des choses que l'on ne voit pas en France, même sur Pigalle. La Galloise ferait passer la plus dépravée des françaises pour une nonne en pèlerinage, ferait rougir de honte notre amie Paris Hilton et complexer Loana d'être trop couverte. La galloise joue sur l'économie de tissus; plus c'est court, mieux c'est, et tant pis s'il fait moins dix dehors. De toute façon, leur insatiable appétit sexuel sert de combustible, l'alcool faisant o(ri)fice de mise à feu. Oui, la galloise n'a jamais froid. Qui plus est, la galloise est sans complexe, mais croyez moi, parfois, elle devrait. Je tentais dans mon article précédent de dénoncer les tentatives (ratées?) de la maigreur de défigurer la beauté, ici, j'hurle à l'attentat à la pudeur. Être grosse et s'assumer, c'est un chose, être grosse et demander aux autres d'assumer pour vous, c'en est une autre. Personnellement voir se balader une fille en soutif et mini jupe devant moi commence à ne plus me faire aucun effet, en revanche je continue à avoir des hauts le coeur quand il s'agit d'obèses enveloppées de leurs bourrelets qui débordent de tous les bords. Oui, ici, on expose son corps sans complexes au regard désabusé de l'autre, on se prend pour un mannequin quel que soit ses mensurations, on porte des chaussures tellement hautes que l'on ne peut marcher avec, alors, on les enlève et on piétine gaiement dans la bière et le vomi pour les plus chanceuses, sur des tessons pour les autres. On ne connaît pas le pantalon, cette invention bizarre que les étrangers frileux importent ici, une chose singulière qui comporte plus de 20cm de tissus.

 

Ainsi, la galloise a une conception de la pudeur bien plus réduite que le peuple français. Il est important de préciser que les mini jupes françaises n'ont aucune communes mesures avec celles d'ici. Non non, il s'agit de ce que moi, française à l'esprit étriqué, j'appelle ceinture, un espèce de bout de tissus informe qui fait le tour de votre taille, et parfois, PARFOIS, peut vous servir à vous couvrir le haut des fesses. Ce que nous prenons pour de longs t-shirt, elles, s'en servent comme robes, longues aussi, me direz vous. C'est plus un appel au contact, c'est un appel au viol.

 

Nous avons assisté jeudi à la plus grande exposition de fesses qu'il m'ait été donné d'observer, même les films érotiques à côté font grise mine. Évidement, oublier de vous préciser qu'il s'agissait de la Porn Star Party serait vous mentir par rétention d'informations. Mais cependant, même sous cette excuse au nom alléchant, je continue à croire que je suis témoin de l'un des maux qui feront que la race galloise ne tardera pas à s'éteindre.

 

En effet, après une telle débauche de culs, comment, mais comment font les hommes pour être excités par quoi que ce soit? Si vous montrez tout dés le début, que reste t'il aux mâles pour raidir leur 5eme membre? Le viagra?

Les hommes ici voient tellement de paires de fesses et de seins qu'ils en sont blasés. De plus, la galloise est, semble t'il, prête à coucher avec n'importe qui -comme quoi souvent l'habit fait le moine!- cela n'aidant pas quant à l'excitation de la gent masculine.
L'inaccessible stimule le désir, sans désir pas de sexe. Voilà une chose que nos amies n'ont certainement pas encore assimilé, en voulant s'habiller comme des catins elles ne stimuleront bientôt plus que le désintérêt des garçons, desquels elles cherchent pourtant désespérément à attirer le regard. C'est tellement plus amusant de découvrir ce qui est caché que de n'avoir pour repas que ce que tout le monde a. Où est le mystère? Ou est la séduction? On a remplacé tout ça par la débauche et l'obscénité.


 


 

 

Je regrette (presque?) l'époque
des longues robes moyen-ageuses,
lorsque voir le poignet blanc et délicat
d'une donzelle était le summum de l'orgasme.

By princessvalium

Sociophobie

Mercredi 19 septembre 2007 à 2:45

Maintenant que j'ai un appareil photo un peu mieux que le précédent (je suis passée d'un 2mpx à un 7,3 mpx) je m'essaie un peu plus sérieusement que précédemment à la photographie et tatonne la retouche photo. En toute modestie, je l'avoue, je n'ai que des logiciels gratuits, donc pas super performants mais surtout, ne sachant pas hyper bien m'en servir  je fais n'importe quoi avec!!
M'enfin, je vous laisse juger par vous même.

J'en profite au passage pour signaler que, comme un Cowblog n'est pas un album photo, -encore que certains ne l'aie pas encore compris-  j'ai ouvert un Deviantart, sur lequel figure cette photo et quelques autres. Il est évident que je n'en mettrai pas ou très peu ici, donc si vous voulez en voir d'autres, c'est par ici que ça se passe.


Voici le Chateau de Swansea, qui se situe en plein coeur du centre ville. Je vous promet que demain je vous ponds un historique de cette petite merveille, mais ce soir je suis trop fatiguée pour le faire.




Voici ce que j'en ai fait. Je vous passe les détails de la création, mais si besoin est, demandez moi.
J'encourage vivement la critique constructive, que vous soyez expert en photo ou non, ça m'est égale, tous les avis sont les bienvenue. Des conseils ne seraient pas de refus non plus!


By princessvalium

Art Pictural

Jeudi 13 septembre 2007 à 1:28

Ou la dictature de la maigre...

 

    Il est évident que l'on ne coupe pas au vêtement à la mode du moment, où que l'on aille il nous poursuit, nous traque, plus attentif qu'un Testo en rut, l'oeil plus aguerri que le pervers des plages, et surtout, toujours là où l'on ne s'y attend pas, ou plutôt, là où c'est si évident qu'il y sera, que finalement on ne s'en méfie plus. La mode est une bouche immense qui engloutit nos économies, une boulimique du pouvoir d'achat, un serpent qui attend que l'on souffle pour resserrer son étreinte autour de nos esprits (et accessoirement, de nos portes-feuilles). On voit tellement partout des choses hideuses que l'on finit par s'y habituer, on en viendrait même à les porter par désabus, par inattention ou par simple flemme de chercher autre chose.
La mode est la facilité des faibles d'esprit et des pleutres qui se laissent trop facilement happer par la masse, englués dans la peur d'être remarqué pour manquement à notre devoir d'assimilation.
Des feignants qui cèdent trop commodément à la facilité; car oui! pourquoi chercher quelque chose qui nous convienne lorsque l'on nous dicte la loi du beau, que l'on nous offre le prêt-à-penser de l'esthétisme, vautrons nous dans la soumission aux "couturiers", esthètes de la société, roulons dans la fange de l'inimagination, attendons qu'on nous apporte le sublime comme nourriture sur le plateau de l'argent.
Tombons le masque, le sublime des pages glacées laisse toujours un goût de bile en bouche, un relent de merde dans les naseaux, une pupille dilatée d'horreur et un cri déglutit de fond de gorge au fin fiond de l'estomac.

Quel exemple plus édifiant que le slim?
Cette chose, portée par tous, portée partout, que l'on ose appeler pantalon. Impossible à éviter, impossible de ne pas en porter. Il suffit de faire quelques boutiques pour s'en rendre compte, on ne vend que ça, vous ne pouvez acheter que ça, vous ne mettrez que ça, jusqu'à ce qu'on prenne la décision pour vous qu'il faut jeter tout à la poubelle et passer à la décennie suivante, qu'on avait plus exploitée depuis 20ans... Vous n'aimez pas? Courbez l'échine et adoptez la "Adam et Eve attitude"! Pensez "naked", pensez nature, parait que l'écolo aussi c'est à la mode. Décidement, encore elle, on n'y échappe pas!
Plions nous à la dictature de l'os, vénérons l'ère du fessier inexistant, idolâtrons l'annihilation de la forme généreuse, lapidons le bon sens et roulons nous dans le courant trouble et vaseux du sentiment d'appartenance.
Le slim, cette abhération, le pantalon du pauvre, une économie de tissu maximale, sur un corps décharné par la malnutrition. N'oublions pas de préciser qu'en plus d'être anorexique, le porteur du slim se doit d'être rachitique; pas question d'avoir du muscle, certes, mais évitons aussi d'avoir des hanches, sinon l'effet Orangina se ramène au grand galop, et le plus esthétique des corps en parait boudiné, atrophié dans cet espace trop petit, la croupe la plus fine en perd sa grasse (humhum) et passe pour un torse de déménageur. Qui plus est, afin de rajouter un effet comique à la destruction du plus agréable des physiques, portons le avec des chaussures plates, afin d'avoir l'air d'un vacancier ayant oublié d'enlever ses palmes à son retour de St-Cricq-les-Moules. Le plus petit des 32 passe aisément pour un 40, mais qu'importe puisque nous avons tous l'air de clowns?

    Résumons nous, pour être l'incarnation de la grâce en slim il faut être foutu(e) comme un(e) gamin(e) de 12ans pas encore formé(e) (ça marche aussi pour les garçons, même si, évidemment, il ne s'agit pas du développement des os mais touche bien à la faculté de pouvoir ou non perpétuer la race des obturés de la vue) se nourrir uniquement de bouillon et ne jamais faire de sport, avoir les pieds aussi longs que la largeur du bas du pantalon, être muni d'un chausse pied pour l'enfiler, d'un ciseau pour le retirer.
Il m'a été donné de voir beaucoup de spécimens en slims, - que dis-je, en France on ne voit que ça!-  or, aucun n'avait  une quelconque ressemblance avec l'idée que je me fais de quelqu'un d'agréable à regarder, à l'aise dans ses vêtements, choisis avec goût et discernement. Tout ce que j'y ai vu c'était des gens étouffés de la cuisse, qui paraissaient énormes même taillant du 36 fillette. Faut arrêter, ce genre de vêtement ne va qu'à très peu de personnes, et ne sont certainement pas coupés pour les "vraies femmes" (ma conception de la femme n'étant pas très évoluée et s'arrêtant à une ligne de galbes harmonieuses et chantantes, cela englobant donc les "grosses" -comprenez par cela le profil que l'on veut que nous assimilions à une femme grosse, c'est à dire, des jambes qui comportent des rondeurs, pas un trombone déplié portant encore la marque du genou que l'on n'a pas réussi à lisser complètement. Un petit ventre n'est pas de refus. et surtout, l'important c'est d'être bien avec soi même, pas avec le regard des autres, même si trop peu réussissent à les différencier)

A force de matraquage publicitaire, on en vient à confondre: équilibré et gros, minceur et anorexie, beauté et similitude.


La beauté n'est exceptionnelle et remarquable que dans son unicité.

 

By princessvalium

Sociophobie

Mardi 11 septembre 2007 à 1:41

Voila déjà quelques photos de Swansea, en attendant de les modifier, les voila en version "brut".
N'oubliez pas d'aller voir ici pour d'autres photos!

By princessvalium

Art Pictural

Dimanche 9 septembre 2007 à 2:08

Je suis bien arrivée, après maiontes aventures, en train de pirater la connexion wifi du voisin.

La ville est magnifique, voila quelques photos des chateaux avoisinants!



By princessvalium

Autobiographie

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